Notre patrimoine

Le patrimoine de la Ville de Parentis-en-Born est constitué par les différents bâtiments (bibliothèque, Hôtel de Ville…) et office (Église St Pierre), mais également par son Lac.

L’église actuelle de Parentis-en-Born, placée sous le vocable Saint Pierre, a été bâtie vers la fin du XV° siècle. Elle présente trois nefs d’inégales longueurs ornées de belles clefs de voûte représentant les symboles de Saint Pierre et d’anciennes armoiries. Au-dessus de l’autel de la Sainte Vierge, il y a cinq clefs de voûte dont quatre sont décentrées. Sur l’une d’entre elles on peut voir une coquille . Certaines nervures de la coupole du chœur sont soutenues par des modillons grossièrement sculptés.

Les vitraux ont été commandés en 1859. Ceux qui entourent le maître-autel représentent Saint Pierre , le patron principal de Parentis, et Saint Barthélémy ,qui en est le patron secondaire. En effet, dans le quartier de Poms, sur la route d’Ychoux, se trouve une fontaine consacrée à Saint Barthélémy.

L’autel principal date de 1865. Il est en marbre d’Italie. Les degrés sont formés par des blocs de marbre des Pyrénées. L’autel Notre-Dame , sculpté dans du marbre blanc , est de 1864. La petite porte qui donne sur la place était jadis l’entrée d’une ancienne sacristie construite en 1690 et démolie en 1884. L’autel de Saint Michel a été construit en 1869. Son retable est orné d’une belle statue de l’archange. Les trois autels et les deux confessionnaux (1864) ont été réalisés dans les ateliers de la Maison LARROQUE de Bordeaux. Dans un confessionnal , on peut admirer un splendide missel du XVIII° siècle. A côté de la porte des cagots murée et de son très ancien bénitier , se trouve un magnifique Christ en bois du XVII° siècle, classé par la Commission des Beaux-Arts.

Pendant la révolution de 1793, l’église a subi un terrible pillage, et ce chef d’œuvre, caché par un inconnu, a pu être sauvé. La grande Vierge en bois, elle aussi classée, date du XVIII° siècle. Cachée dans le clocher, elle a ainsi échappé à la hache révolutionnaire. Les belles statues du baptistère (le baptême du Christ et la colombe) ont été restaurées au XIX° après avoir subi les outrages de la Révolution. Les statues de Saint Joseph et de Notre-Dame sont de 1858 . Celle de Sainte Thérèse date de 1933. A l’extérieur, le grand portail date de 1739. Il a été restauré plusieurs fois aux XIX ° et XX° siècles. Autrefois il était protégé par un porche démoli en 1901. La grande rosace et les appentis du clocher ont été construits dans les premières années du XX° siècle. L’ancien clocher, qui portait des restes de fortifications, et dans lequel on a retrouvé deux petits canons, a été transformé dans le style néo-gothique en 1921.

Le patrimoine de la Ville s’est enrichi en 1927 par la construction des arènes Roland Portalier . Elles doivent leur nom à celui d’un ancien Maire de la Ville et Ganadero de courses landaises. Ces arènes de 2800 places à l’origine et portées à 4000 places en 1964 sont les seules du Nord des Landes. On estime que les traditions taurines remontent aux années 1880.

Les toros ont fait leur apparition les 28 et 29 Septembre 1919.Les plus grands toreros de l’époque sont venus à Parentis : Armillita, Domingo Ortega, Alfredo Corrochano etc….

Après une coupure de 28 ans , les novilladas reprirent en 1963. Les années 1970 et 1980 verront défiler les plus grandes figuras parmi lesquelles P Linares, J M Manzanares, Niño de la Capea, D Gonzalez ou LF Espla . Des ganaderias prestigieuses sont programmées parmi lesquelles Palha, Guardiola, Albaserrada, Prieto de la Cal. La Ville devient un rendez vous incontournable des amoureux du toro. 1996 voit apparaître la première feria de la « Sen Bertomiu » ( Saint Barthelemy ) marquée par une diversité importante des réjouissances (cavalcades, bandas, bodegas etc..). Les années 2000 sont marquées par le développement de la feria qui devient l’une des plus prisées du Sud Ouest.

D’une superficie de 3 540 ha, il a une altitude de 19 mètres, une profondeur maximale de 20,50 mètres. De forme triangulaire, la base nord/sud fait neuf kilomètres et la hauteur est/ouest 8,4 kilomètres.

Une légende veut qu’une ville y soit enfouie. Le sud du lac supporte les plates formes des puits de pétrole et la base d’hydravion des hourtiquets. Le lac est extrêmement poissonneux : poissons blancs (gardons, rotengles, brèmes, tanches , carpes), carnassiers (sandres, brochets, perches, anguilles, black-bass) entre autres.

Plus connue sous le nom de Villa Germinal, cet édifice a été le théâtre de nombreuses réceptions lors des festivals taurins dans les arènes de Parentis. Les propriétaires y accueillaient les personnalités taurines et récompensaient les toreros ayant œuvrés au profit des pauvres de la commune. Après avoir été occupée par les cadres de l’Usine CECA, elle fut rachetée par la municipalité qui en fit son nouvel Hôtel de Ville.

Située anciennement dans le parc Boué ( du nom des propriétaires de la maison ) , cette demeure, comprenant trois appartements, fut rachetée par la Ville puis totalement réhabilitée par la Mairie en 1985 pour devenir la Bibliothèque Municipale.

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