Dans le cadre de son schéma directeur immobilier, la Ville de Parentis-en-Born engage un important chantier de restauration de son église, édifice emblématique datant de la fin du XVe siècle.
À la suite d’un diagnostic complet mené par une entreprise spécialisée dans la restauration du patrimoine ancien, la nécessité de réhabiliter plusieurs parties du bâtiment de l’Église Saint Pierre a été établie. Les travaux débuteront en septembre 2025 et s’achèveront en juin 2026, en deux grandes phases :
- Septembre à décembre 2025 : réfection du clocher, de la salle verrière, des vitraux, de la salle des cloches et du campanile.
- Janvier à juin 2026 : restauration de la porte en bois (façade Ouest), du porche d’entrée (côté Sud), de la nef, du clocheton et des contreforts.
Ce chantier valorisera des savoir-faire artisanaux traditionnels : maçonnerie, taille de pierre, charpente et couverture. L’objectif est de préserver l’authenticité de l’église tout en assurant sa durabilité.
Le coût global de l’opération s’élève à 530 000 €. La Commune a sollicité plusieurs financements publics, notamment auprès de la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) et du Département des Landes.
Un appel aux dons est lancé pour permettre à chacun de contribuer à la sauvegarde de l’église Saint-Pierre.






Un édifice datant du XVe siècle situé sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle
L’église Saint-Pierre est un lieu de culte catholique situé sur la commune de Parentis-en-Born. Elle est une étape sur la voie du littoral des chemins de Saint-Jacques de Compostelle dans les Landes. L’église est rattachée à la paroisse Saint-Jacques des Sources dans le diocèse d’Aire et Dax. Le bâtiment est bâti en garluche dans le style gothique au XVe siècle. Remanié en 1905 par l’architecte Henri Depruneaux puis par l’architecte Marcel Trégan et l’entrepreneur arcachonnais Jacques Plantey, l’église Saint-Pierre est l’édifice le plus ancien de la commune. Sa nef était flanquée jusqu’en 1921 d’une tour fortifiée datant de la guerre de Cent Ans, constituant la plus ancienne partie de l’édifice (XIVe siècle). Elle était dotée d’une salle haute percée de meurtrières et abritant deux petits canons à main, également appelés couleuvrines. Démolie, elle est remplacée par le clocher-porche actuel achevé en 1922.